Le pourquoi de la Vie
A mes Sœurs et Frères les Matérialistes.
Oui, toi ! Toi, qui a passé ta vie sur terre à amasser des biens matériels, à te construire une belle maison
avec piscine, à remplir ton compte en banque au delà du raisonnable… À n'avoir pour seule préoccupation
que ton bien être sans te soucier des autres, serais tu à ce point dépourvu d’intelligence pour ne pas savoir,
ou faire semblant de ne pas savoir, que tout ce que tu possèdes redeviendra poussière ?
Tu me réponds : J’ai le temps, où bien : j’en aurai bien profité, D’abord moi, et après vient le temps
des mouches…
Mais au fond de toi tu connais la suite : Un cercueil, froid, sur lequel tes proches viendront pleurer, le temps d’une journée par an, pour se donner bonne conscience…
Tu n'es pas le maître des horloges, et le temps qui est ton pire ennemi
avance comme le rouleau compresseur.
Lentement mais sûrement… Rien ne l’arrête, il écrase tout sur son passage, et continue,
malgré toutes tes simagrées et artifices pour le tromper.
Il n’est pas dupe ; Alors il accomplit son œuvre.
A toi ma Sœur, à toi mon Frère qui a choisi la matière pour maître, manquerait tu à ce point d’intelligence ?
Pourtant tu as une belle situation, tu as étudié et la liste de tes diplômes et titres est longue,
jusqu’à t’assurer une retraite confortable qui te permet de voyager, aller dans les bons restaurants…
en un mot te la couler douce sans soucis du lendemain.
Manquerais tu d’intelligence à ce point d’avoir investi toute ta vie, tes espoirs, jusqu’à ta santé,
dans ce qui, demain, te sera retiré jusqu’au plus petit centime.
Il te sera retiré ta beauté, ton paraître, même ta santé et tes enfants…
Tout ! Sans exception, car nul ne peut arrêter la marche du temps.
Voici la vieillesse qui frappe à ta porte, ton dos se courbe, et les douleurs commencent à se faire sentir.
Ta vie tourne désormais entre le docteur, la pharmacie et l’hôpital, comme si la science était capable
de te rendre ta superbe des temps passés.
Serais tu à ce point dépourvu d’intelligence, de persévérer dans le déni, et continuer à prendre la matière
pour ton Dieu ?
Ne penses-tu pas qu’il est temps d’ouvrir les yeux et de te pencher sur les choses de l’Esprit, qui ne pourrissent pas, que ni les vers ni la rouille n’atteignent, et qu’on emporte avec nous par-delà le tombeau dans notre vraie patrie, dans notre vrai Monde qui est dans l’au-delà.
Serais-tu à ce point dépourvu d’intelligence pour nier l’évidence ?
Ouvre les yeux tant que tu le peux.
Alors tu découvriras un monde de paix et d’harmonie…
Un monde sans heurt, un monde sans guerre, en un mot : un monde de Félicité.
C’est à cela que le spiritisme nous invite, mais il laisse à chacun le choix de sa destinée.
Qu’elle sera la tienne ?
Toi seul à la réponse.
Fraternellement
Gérard Blanc